Les 5 types de mémoire
La mémoire est une faculté incroyable et diverse. En réalité, lorsque l’on parle de la mémoire, on peut parler de 5 types de mémoires différentes. Comment tout ce système fonctionne ? Quelle est celle que j’utilise le plus ? Comment faire pour les utiliser de la meilleure des manières ?
La mémoire, on en entend parler tous les jours, de long en large et de toutes les couleurs ! On sait bien à quel point elle est importante : qu’il s’agisse de retrouver ses clés, de réviser un examen, de se souvenir du prénom d’une personne rencontrée 3 jours avant et que l’on recroise soudain, à l’improviste.
La mémoire est partout, c’est le souvenir qui s’échappe et qu’on tient à retrouver, c’est le mot sur le bout de la langue, en équilibre sur l’oubli ; c’est la faculté que l’on redoute de perdre à l’automne de sa vie.
On a tendance à confondre l’entièreté de la mémoire et un type de mémoire, plus spécifique, liée aux méthodes d’apprentissage. Dans ce cas, il est plus question de mémorisation que de mémoire, c’est-à-dire de chercher par quels moyens je vais mémoriser le plus facilement. On se réfère alors volontiers à la mémoire visuelle, auditive, verbale, scripturale ou kinesthésique.
La mémoire, en réalité, c’est ce qui nous permet de conserver des informations pour pouvoir les restituer. Dans l’esprit, ça s’apparente à un ordinateur qui serait en capacité de trier des données et de les rappeler à la demande. Cependant, à la différence d’un ordinateur dont le stockage est limité, la mémoire humaine ne présente guère de limite pour peu qu’elle soit travaillée et stimulée régulièrement.
Elle comprend nos savoir-faire, nos acquis et pratiques. Elle permet de nous questionner sur nos actions dans le but de mieux nous projeter. Sans elle, nous serions sans repère.
L’objectif ici est de comprendre quelle mémoire est sollicitée, selon l’évènement, le contexte, que vous vivez, afin de retranscrire au mieux vos connaissances au sein de vos cours ou à n’importe quel moment
La mémoire de travail : la "mémoire du présent"
Elle stocke les informations sur une courte durée, à court terme (0,5 seconde à 10 minutes) après les avoir entendues, vues.
Comme son nom l’indique, elle se met en place immédiatement, pendant la réalisation d’une activité et fonctionne principalement grâce à notre audition.
Comprenez qu’elle est en permanence sollicitée et qu’elle permet d’apprendre très rapidement certaines informations (un numéro de téléphone, une notion à noter, un calcul mental…).
Les informations peuvent tout être facilement stockées, mais peuvent aussi être rapidement oubliées une fois la tâche effectuée. C’est en quelque sorte une mémoire tampon.
Exemple d’une situation où vous utilisez ce type de mémoire : vous êtes en cours et vous entendez le début d’une phrase dictée par votre professeur. Alors que vous écrivez le début de cette phrase, vous mémorisez dans le même temps la suite de la phrase que votre professeur est en train de prononcer.
La mémoire de long terme
Elle stocke des renseignements pendant une longue durée, voire toute la vie.
La mémoire sémantique
Cette mémoire repose sur ses acquis du langage, de ses connaissances théoriques (sur soi, sur les autres, sur le monde…).
Elle se développe et se nourrit tout au long de notre vie en fonction de ce que nous apprenons et assimilons : l’utilité d’un objet, le souvenir d’une célébrité, les évènements historiques, les capitales du monde…
Elle est sollicitée lorsqu’on cherche un souvenir, une information. Il nous arrive même d’utiliser la fameuse expression “je l’ai sur le bout de la langue” quand nous n’arrivons pas à retrouver ce que l’on veut.
Il faut chercher plus loin dans ses souvenirs, au fin fond de notre cerveau pour les récupérer !
Exemple d’une situation où vous utilisez ce type de mémoire : vous jouez au trivial poursuit et vous cherchez le nom de la capitald du Canada que pourtant vous connaissez, mais dont vous n’arrivez à vous souvenir avec exactitude.
La mémoire épisodique
Ce type de mémoire à long terme fait appel à tous les moments personnels que nous avons vécus.
Elle permet de situer les informations et nous-mêmes dans le temps afin de nous repérer (« oh, c’était il y a 5 ans déjà ! »). Et aide aussi à nous projeter, en nous permettant de nous fixer des objectifs pour améliorer notre santé ou imaginer ce qui peut nous arriver par exemple !
En conséquence, les souvenirs des événements que nous retenons, deviennent par la suite des connaissances générales (“ ah Laure, oui, celle avec qui on a fait telle activité ?”).
Le retour du souvenir n’est toutefois pas intentionnel et il faut un peu de chance ou une concordance imprévisible de l’environnement pour que le souvenir surgisse. (c’est la fameuse « madeleine » de Proust).
Exemple d’une situation où vous utilisez ce type de mémoire : lors d’une discussion avec vos grands-parents, ils vous demandent qui est le chanteur qu’ils ont entendu à la radio ce matin avec vous. Vous avez le nom sur « le bout de la langue » mais pourtant il se dérobe. Des années plus tard, en réécoutant cette même chanson à la radio, c’est véritablement le souvenir de vos grands-parents qui refait surface.
La mémoire procédurale
La mémoire procédurale, c’est la mémoire de nos automatismes.
Celle qui permet de réaliser une action : faire du vélo, conduire, jouer de la guitare, jouer au tennis… sans pour autant réapprendre comment faire, car notre cerveau a retenu une ou plusieurs manières de procéder.
Ce type de mémoire est très utilisée par les personnes sportives et les artistes.
En effet, on peut réaliser avec excellence une activité et être en incapacité d’expliquer comment on réalise, même en faisant appel à notre cerveau. Tout se fait de manière instinctive.
La mémoire procédurale se crée progressivement, les informations se stockent au fur et à mesure en s’améliorant. Pour autant, nous oublions le contexte d’apprentissage des activités.
Exemple d’une situation où vous utilisez ce type de mémoire : pendant une discussion avec tes parents “ tu dois faire ça ? ah, mais c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !”
La mémoire perceptive
Autrement appelée mémoire sensorielle, elle utilise nos sens sans que nous nous rendions compte. Elle permet de se souvenir d’actions passées de manière brève (3 secondes maximum).
Cette mémoire s’inclut dans l’ensemble des autres mémoires, dans le but de mieux apprendre en fonction d’une méthode distincte pour chacun d’entre nous : auditive, visuelle, verbale, scripturale ou kinesthésique.
Exemple d’une situation où vous utilisez ce type de mémoire : quand vous allez, pour la deuxième fois, chez une amie, “c’est après ce bâtiment où se retrouve sa maison.”
Vous connaissez les 5 types de mémoire et êtes désormais en capacité de cerner, dans un contexte, un évènement, etc. quelle mémoire est sollicitée pour l’utiliser à votre avantage et mieux mémoriser.
C’est véritablement la mission et la passion d’Edupulse de vous accompagner dans ces étapes (connaître la méthode d’apprentissage qui vous correspond) et de vous épauler dans la composition de votre projet d’orientation scolaire, universitaire et professionnel. Si vous vous sentez perdus dans vos choix, il est probable que le bilan d’orientation que nous proposons à Bordeaux (ou à distance) vous permette de débloquer la situation et de trouver l’orientation scolaire qui vous correspond.